Assalamou 'Alaykom
Louange à Allah, c’est Lui dont nous implorons le secours et la guidée. Nous cherchons refuge auprès de Lui contre la méchanceté de nous-même et contre nos mauvaises actions. Celui qu’Allah guide, ne s’égarera jamais et celui qu’Allah égare ne sera jamais guidé. Je témoigne que Le Seul qui mérite l'adoration est Allah l’Unique et que Mouhammad -prières et bénédiction d'Allah sur lui- est Son adorateur et Son messager. Sache que la parole la plus saine et la plus véridique est celle d’Allah (Coran) et le chemin le plus droit est celui du Prophète Mouhammad -prières et bénédiction d'Allah sur lui- Et la plus mauvaise des choses est la nouveauté et toute nouveauté est une innovation, et toute innovation est un égarement et tout égarement est en enfer...
…La Déclaration des savants jordaniens…
Les Machâ-ikh jordaniens ont parlé de la mort de l'Imam, du Cheikh, al ‘Allâmah, Mouhammad ibn Sâlih al ‘Outhaymine, qui est survenue après la prière du ‘Asr le 15 Chawal 1421H .
Ils ont aussi affirmé que le malheur dans la perte de Cheikh ibn ‘Othaymine, qu'Allah lui fasse miséricorde, est réellement plus grand que dans la perte de l'Imam ibn Bâz et celle de l'Imam al-Albani, les deux nous ont quittés en 1999. La raison est que :
Lorsque le premier est mort, nous avons encore dit : Deux d'entre eux restent !
Et quand le deuxième est mort nous avons dit : Le troisième reste !
Et quand le dernier d'entre eux est mort, nous disons, avec la tristesse qui remplit les cœurs
et les larmes qui remplissent les yeux : Qui reste t-il ?
Lorsque le premier est mort, nous avons encore dit : Deux d'entre eux restent !
Et quand le deuxième est mort nous avons dit : Le troisième reste !
Et quand le dernier d'entre eux est mort, nous disons, avec la tristesse qui remplit les cœurs
et les larmes qui remplissent les yeux : Qui reste t-il ?
Les Machâ-ikh ont accentué sur l'importance d'adhérer fermement au Manhaj de ces trois grands Imams et de suivre leurs pas, car bien qu'ils soient décédés leurs connaissances ne le sont pas, et leur Manhaj n'a jamais changé.
Nous prions Allah qu'Il donne à ceux qui restent parmi les Imams d'Ahlous-Sounnah et à ses Machâ-ikh le succès dans la clarification de la voie à suivre.
D'après ‘Abdoullah ibn Mas'oud -qu'Allah l'agrée-: “Que l'un d'entre vous ne suive pas aveuglément dans sa religion une personne de telle sorte que s'il croit, alors il croit et s'il mécroit, alors il mécroit. Mais si vous voulez suivre, alors par le mort [parmi ceux qui ont suivi], car en vérité, le vivant n'est pas à l'abri des troubles”.[1]
Et aussi d'après Masrouq d'après ‘Abdoullah ibn Mas'oud -qu'Allah l'agrée-: “Ne suivez pas d'hommes aveuglément quant à votre religion, mais si vous refusez, alors par le mort, pas par le vivant.”[2]
Et ces récits contiennent des leçons importantes pour Ahlous-Sounnah dans ce à quoi ils devraient adhérer à la façon des trois Imams dans les questions qui sont devenues source de grande controverse dans les temps récents dus à l'influence des gens qui suivent leurs passions (Ahloul Ahwa).
Biographie du cheikh
Mouhammad ibn Salih al 'Outhaymine
-qu'Allah lui fasse miséricorde-
· Son nom est abou 'Abdillah Mouhammad ibn Salih ibn Mouhammad ibn 'Outhaymine al Wahaybi at-Tamimi.
· Il est né dans la ville de ‘Ounayza le 27 du mois du Ramadhan béni de l’année 1347 H (1926).
· Il a apprit et étudié le Saint Coran de son grand-père maternel, le cheikh ‘Abdour-Rahmane ibn Souleyman Âl Dâmigh -qu’Allah lui fasse miséricorde-. Ensuite il est parti à la recherche de la science, a apprit l’art de l’écriture et du calcul et d’autres matières.
· Cheikh ‘Abdour-Rahmane as-Sa’di -qu’Allah lui fasse miséricorde- avait deux de ses étudiants à qui il donna la responsabilité d’enseigner aux enfants : le premier est le cheikh ‘Ali as-Sâlihi et le deuxième le cheikh Mouhammad ibn ‘Abdil’Aziz al Moutawoui’-qu’Allah leur fasse miséricorde-. Il étudia chez le second le résumé de al ‘Aqidah al Wassitiya du Cheikh ‘Abdour-Rahmane as-Sa’di, et Minahij as-Salikin dans le Fiqh toujours du cheikh as-Sa’di et al Ajroumiyah et al alfiya[5].
Il a étudié chez cheikh ‘Abdour-Rahmane ibn ‘Ali ibn ‘Aoudan la science de l’héritage et le Fiqh.
· Il apprit avec Cheikh ‘Abdour-Rahmane ibn Naçir as-Sa’di, celui qui est considéré comme son premier professeur, il apprit de lui le Tawhid, le Tafsir, le Hadith, le Fiqh, les bases du Fiqh, la science de l’héritage, les sciences du Hadith, la grammaire et la conjugaison.
Il avait une grande place auprès de son cheikh -qu’Allah lui fasse miséricorde- et lorsque le père de Mouhammad ibn ‘Outhtaymine -qu’Allah lui fasse miséricorde- a déménagé à Riyadh, et voulait l’emmener avec lui, le cheikh ‘Abdour-Rahmane as-Sa’di -qu’Allah lui fasse miséricorde- lui a écrit : « Ce n’est pas possible ! Nous voudrions que Mouhammad reste ici jusqu’à ce qu’il apprenne bien ».
· Et le cheikh -qu’Allah lui fasse miséricorde- a dit : « J’ai beaucoup pris dans la façon d’enseigner la science et de la présenter aux étudiants avec des exemples, et de la même façon j’ai beaucoup profité de lui en ce qui concerne le comportement (Akhlaq) car le cheikh ‘Abdour-Rahmane -qu’Allah lui fasse miséricorde- avait de très bons caractères, il avait beaucoup de science et d’adoration, il s’amusait avec le petit et il riait avec le grand, Il est l’un de ceux qui avait le meilleur comportement que j’ai vu ».
· Il a étudié chez le cheikh ‘Abdoul’Aziz ibn ‘Abdillah ibn Bâz
-qu’Allah lui fasse miséricorde-, qui est considéré comme son deuxième professeur, en commençant par Sahih al Boukhari, ainsi que quelques ouvrages de cheikh al Islam ibn Taymiya ainsi que quelques livres de Fiqh. Cheikh al ‘Outhaymine a dit : « J’ai pris beaucoup de cheikh ’Abdoul’Aziz ibn Bâz dans le domaine du Hadith, ainsi que dans le domaine des bonnes mœurs et du comportement (Akhlaq) et il était accessible aux gens ».
En 1371h il a pris place pour enseigner à la mosquée et lorsque les instituts scientifiques de Riyad ont ouvert en l’an 1372H, il s’y est inscrit. Le cheikh a dit :Je suis entré à l’institut scientifique en deuxième année après avoir demandé conseil à cheikh ‘Ali as-Sâlihi et après avoir reçu l’autorisation de cheikh ‘Abdour-Rahmane as-Sa’di -qu’Allah lui fasse miséricorde-. L’institut à cette époque se divisait en deux, particulier et général, et moi j’étais dans le groupe particulier.
Et il y avait aussi à cette époque la possibilité de « sauter une classe » c’est à dire qu’on étudiait les cours de l’année suivante pendant les vacances, ensuite on passait les examens à la rentrée, et si on y parvenait, on accédait à l’année suivante, et c’est comme cela que j’ai pu gagner des années Après deux années, il en est sortit et à été nommé professeur à l’institut scientifique de ’Ounayza tout en continuant d’étudier par correspondance à la faculté de Chari’a ainsi que l’apprentissage de la science auprès de cheikh ‘Abdour-Rahmane as-Sa’di.
Et il y avait aussi à cette époque la possibilité de « sauter une classe » c’est à dire qu’on étudiait les cours de l’année suivante pendant les vacances, ensuite on passait les examens à la rentrée, et si on y parvenait, on accédait à l’année suivante, et c’est comme cela que j’ai pu gagner des années Après deux années, il en est sortit et à été nommé professeur à l’institut scientifique de ’Ounayza tout en continuant d’étudier par correspondance à la faculté de Chari’a ainsi que l’apprentissage de la science auprès de cheikh ‘Abdour-Rahmane as-Sa’di.
· Lorsque son Cheikh ‘Abdour-Rahmane as-Sa’di -qu’Allah lui fasse miséricorde- est mort on lui confia l’Imamat général de ‘Ounayza, ainsi que l’enseignement dans la bibliothèque Nationale de ‘Ounayza. Ensuite, il est partit enseigner à la faculté de Chari’a et Oussoul ad-Dine, annexe de l’université islamique Mouhammad ibn Sa’oud à Qassim, Tout en étant membre du conseil des grands savants du Royaume d’Arabie Saoudite. Le cheikh a fait un grand effort dans la prêche à Allah et dans les recommandations aux prêcheurs de tout lieu.
· Et il est digne de mentionner que son excellence le cheikh Mouhammad ibn Ibrâhim
-qu’Allah lui fasse miséricorde- l’a sollicité et a insisté pour qu’il prenne le poste de juge. Mais le cheikh (al ‘Outhaymine -qu’Allah lui fasse miséricorde-) n’a pas accepté cette décision en ce qui concerne sa nomination comme président du tribunal religieux d’al Ahsa-a, il lui a demandé de le pardonner.
Et ce n’est qu’après plusieurs reprises et plusieurs correspondances personnelles que le cheikh (Mouhammad ibn Ibrâhim Âli cheikh -qu’Allah lui fasse miséricorde-) a accepté son refus en ce qui concerne sa nomination au poste de juge.
· Il -qu’Allah Le Très Haut lui fasse miséricorde- est l’auteur de plus de 40 ouvrages (livres et Rissala) qui seront prochainement réunis- si Allah le veut- dans Majmou’ al Fatawa war-Rassa-il.
D’après l’introduction au livre Charh Thalathatoul Oussoul
… Parmi ses enseignants
…Allah a donné à notre cheikh de l’intelligence et une grande volonté, et Il donne cela à qui Il veut. Aussi cheikh al ‘Outhaymine a grandi auprès de grands savants. Il a étudié chez beaucoup de Macha-ikh de la ville de ‘Ounayza et de Ryadh parmi ses professeurs –en plus de ceux qu’on a cité précédemment- il y a le cheikh Mouhammad Amine ach-Chinquiti qui est mort en 1393 h (1972), un exégète connu et grand connaisseur de la langue arabe, auteur du grand Tafsir connu Adwa al Bayan fi Idah al Qor-an bil Qor-an.
…Allah a donné à notre cheikh de l’intelligence et une grande volonté, et Il donne cela à qui Il veut. Aussi cheikh al ‘Outhaymine a grandi auprès de grands savants. Il a étudié chez beaucoup de Macha-ikh de la ville de ‘Ounayza et de Ryadh parmi ses professeurs –en plus de ceux qu’on a cité précédemment- il y a le cheikh Mouhammad Amine ach-Chinquiti qui est mort en 1393 h (1972), un exégète connu et grand connaisseur de la langue arabe, auteur du grand Tafsir connu Adwa al Bayan fi Idah al Qor-an bil Qor-an.
Cheikh al ‘Outhaymine a étudié chez lui lorsqu’il était à l’institut et dit :
« Nous étions étudiant dans l’institut, nous étions assis en classe et un cheikh est entré. Si tu le voyais tu te serais dit : « Celui là c’est un bédouin parmi les nomades, et il n’a aucune science et ne fait pas attention à sa personne ! » Lorsqu’on la vu, on l’a méprisé et je me suis souvenu de cheikh ‘Abdour-Rahmane as-Sa’di en me disant : « Je l’ai laissé et me suis assis devant ce bédouin ! » Mais lorsqu’il a commencé son cours, ont a vu beaucoup de science sortir de lui et nous avons su que nous étions devant un grand savant et nous avons beaucoup profiter de sa science, de son comportement, de son délaissement de ce bas monde
« Nous étions étudiant dans l’institut, nous étions assis en classe et un cheikh est entré. Si tu le voyais tu te serais dit : « Celui là c’est un bédouin parmi les nomades, et il n’a aucune science et ne fait pas attention à sa personne ! » Lorsqu’on la vu, on l’a méprisé et je me suis souvenu de cheikh ‘Abdour-Rahmane as-Sa’di en me disant : « Je l’ai laissé et me suis assis devant ce bédouin ! » Mais lorsqu’il a commencé son cours, ont a vu beaucoup de science sortir de lui et nous avons su que nous étions devant un grand savant et nous avons beaucoup profiter de sa science, de son comportement, de son délaissement de ce bas monde
…Une Méthode d’enseignement différente
Il l’a hérité de son cheikh ‘Abdour-Rahmane as-Sa’di et depuis plus de trente cinq ans il a une manière d’enseigner différentes des autres savants du pays comme ‘Abdoul’Aziz ibn Bâz et ‘Abdoullah ad-Douweych
Ceux qui ont participé à ses assises ont vu que la méthode de ibn ‘Outhaymine était très bénéfique d’un point de vue générale, parce que cheikh prête beaucoup attention à l’apprentissage des textes, et demande aux étudiants de réciter ce qu’ils ont appris et montre son mécontentement à l’égard de l’étudiant qui vient aux cours et n’apprend pas les textes. Parmi les livres enseignés chez le cheikh il y a le Saint Coran dont il faisait le Tafsir, Zad al Moustaqni’ dans le Fiqh Hanbali, Boulough al Maram, Kitabou at-Tawhid, al ‘Aqida al Wasitiya de cheikh al Islam ibn Taymiya, al Alfiya d’ibnou Malik dans la grammaire, al Ajroumiya en grammaire, al Bayqouniya dans la science du Hadith.
Quant aux grands ouvrages, cheikh ne demandait pas à tous les élèves de les apprendre par cœur car cela prendrait beaucoup de temps.
… Al ‘Outhaymine a délivré des cours dans le Haram pendant plus de 35 ans
Pendant plus de 35 ans, Cheikh Mouhammad ibn Salih al ‘Outhaymine avait le rôle de professeur donnant des cours à l'intérieur du Haram sacré à Makkah.
Les cours du Haram faisaient parties de programmes organisés par la gestion des deux mosquées sacrées par les membres du bureau saoudien des grands savants et les membres du comité de Fatwa.
Il avait une place permanente au deuxième étage de la mosquée sacrée à la barrière de l'Ajyad où beaucoup de gens écoutaient son exposition érudite.
Il a donné des cours sur la ‘Aqidah (Croyance), le Fiqh (jurisprudence), le Hadith et le Tafsir. Il a aussi commenté des ouvrages écrits par de grands savants tel que ibn Taymiya, ibnoul Qayim et d'autres.
De la même façon, il faisait des cours saisonniers pendant le Ramadhan et à la période du Hajj.
Des Dizaines de milliers de cassettes audio de ses conférences ont été enregistrées et sont disponibles au public. Les cassettes sont aussi disponibles à la bibliothèque de la mosquée sacrée à Makkah.
En dépit de ses conditions de santé, cheikh al ‘Outhaymine ne s’est pas déchargé de ses responsabilités et obligations, et cela avec ponctualité et répondant aux questions de ses étudiants et des musulmans.
Il a participé à la réunion annuelle organisée par la société charitable pour la mémorisation du Saint Coran et laquelle récemment a été présidé par le prince ‘AbdoulMajid, gouverneur de la région de Makkah.
Les cours du Haram faisaient parties de programmes organisés par la gestion des deux mosquées sacrées par les membres du bureau saoudien des grands savants et les membres du comité de Fatwa.
Il avait une place permanente au deuxième étage de la mosquée sacrée à la barrière de l'Ajyad où beaucoup de gens écoutaient son exposition érudite.
Il a donné des cours sur la ‘Aqidah (Croyance), le Fiqh (jurisprudence), le Hadith et le Tafsir. Il a aussi commenté des ouvrages écrits par de grands savants tel que ibn Taymiya, ibnoul Qayim et d'autres.
De la même façon, il faisait des cours saisonniers pendant le Ramadhan et à la période du Hajj.
Des Dizaines de milliers de cassettes audio de ses conférences ont été enregistrées et sont disponibles au public. Les cassettes sont aussi disponibles à la bibliothèque de la mosquée sacrée à Makkah.
En dépit de ses conditions de santé, cheikh al ‘Outhaymine ne s’est pas déchargé de ses responsabilités et obligations, et cela avec ponctualité et répondant aux questions de ses étudiants et des musulmans.
Il a participé à la réunion annuelle organisée par la société charitable pour la mémorisation du Saint Coran et laquelle récemment a été présidé par le prince ‘AbdoulMajid, gouverneur de la région de Makkah.
Son dernier cours publique a été délivré une nuit avant la célébration de ‘Aîd al Fitr. Pendant ce cours, il a parlé des méthodes et règles relatives au paiement de Zakat al Fitr. Il a aussi répondu à des questions sur d’autres sujets.
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Dernière édition par le Ven 2 Nov - 23:37, édité 1 fois